ROMAN HEROIC FANTASY MEDIEVAL DRAGONS PERSONNAGES IMAGINAIRES QUETE L ENFANT PRODIGE DE LA GRANDE PROPHETIE PATRICE BACHEREAU

 

ÉDI ' LYBRIS : Votre association d'édition au service de l'auteur et au bénéfice du lecteur

 

L'édition, autrement  !...

 

Pour commander un ouvrage

Rendez-vous sur la page d'accueil :

EdilybrisPlumeLogo2.gif

En haut à gauche, cliquez sur le caddie, vous obtiendrez le bulletin de commande général.

L'univers que nous connaissons n'est pas assez grand pour Patrice Bachereau, auteur d'un premier roman héroïc-fantasy qui transporte le lecteur dans un monde où créatures fantastiques et aventure humaine se côtoient ! 

L'auteur a pourtant ses journées bien remplies : entre son activité professionnelle, ses occupations de maire de sa commune, et sa vie familiale, il n'a de cesse de rêver et faire partager son onirisme en embrassant le papier de ses écrits fantastiques. La grande prophétie s'annonce comme les prémices d'une aventure de haut vol, car la suite est déjà attendue !

Cette présentation ne peut se conclure sans parler du magnifique dessin de couverture réalisé par Christophe KRO, un professionnel de la bande dessinée que vous pouvez retrouver sur son site : https://christophekro.wixsite.com/art-bordeaux

 

 

Portrait bachereau patrice modifie2

Extrait du roman LA GRANDE PROPHÉTIE

CHAPITRE II 

L’ACCORD 

Loin de ces mondanités, le fief du Merturel s’était éveillé accompagné de la quiétude matutinale d’une campagne sereine. Bordée de ruisseaux et de forêts de pins qui prenaient racine sur un sol rocheux, la petite forteresse avait étalé copieusement ses teintes carmin sous les rayons de Sicor avant de reprendre ses tons lumineux habituels. 
Le pont-levis était abaissé, et déjà, les paysans poussaient leurs charrettes chargées de foin vers les granges adossées à l’intérieur du mur d’enceinte. La vie avait repris ses droits. Les cris des travailleurs se confondaient avec les grognements des animaux et les odeurs montaient doucement en composant un mélange peu harmonieux. 
À cent pas, à l’ombre des frondaisons, trois cavaliers se tenaient à l’arrêt. Ils avancèrent de conserve pour abreuver leurs bêtes dans l’eau limpide et courante d’un petit ruisseau. La femme caressa la crinière ébène de son cheval. 
— Nous y sommes ! 
Sa longue tunique noire se fondait sur la robe brillante de sa monture et seules sa chevelure blonde et sa peau un peu pâle se détachaient de l’ensemble.
Rompant le silence, elle lâcha froidement : 
— Allons voir cet ambitieux seigneur. Vous êtes certains de ne pas vous être trompés ? 
— Il sera parfait. Il correspond en tous points à ce que vous cherchez. 
L’homme regarda son compagnon subrepticement. Malgré leur dévouement et leur fidélité, ils savaient qu’une simple erreur de jugement signerait leur arrêt de mort. 
— Nous l’avons observé et enquêté pendant trente jours. Sa cupidité le perdra ! 
Le visage de la cavalière se figea dans un rictus effrayant et lentement, elle se dirigea vers le château. Le timbre de sa voix se glaça davantage.
— Bien avant qu’il ne puisse l’imaginer ! 
Elle se fraya un chemin à travers l’essaim de serfs qu’elle croisait avec répugnance et s’arrêta malgré elle au milieu du pont-levis. Un pauvre bougre fané par le labeur se retourna au son ferré des sabots qui trépignaient sur les planches derrière lui. Il observa la femme d’un oeil à peine respectueux. Il détourna la tête puis reprit son avancée nonchalante en mâchonnant, accablé par le ballot de foin qui pesait sur ses épaules. 
Deux soldats occupés à courtiser lourdement de jeunes campagnardes se redressèrent et tentèrent de prendre une allure des plus bravaches pour barrer le passage à l’étrangère. 
— Conduisez-moi à votre maître, ordonna-t-elle. 
Le plus petit portait une tunique trop grande lui tombant sur les genoux. 
— Qui devons-nous annoncer ? 
Le léger sourire suffisant laissait apparaître des dents gâtées s’accordant parfaitement avec le visage abrupt et couperosé. La femme décrocha une aumônière chargée d’or natif et l’ouvrit devant les yeux éberlués des gardes. 
— Mon nom importe peu. Prenez une pépite chacun et portez la bourse au seigneur des lieux. Dites-lui qu’il en aura deux autres quand je quitterai la place. 
La chambre était spacieuse, bien éclairée. L’odeur caractéristique des vieilles tentures s’échappait des murs en se mêlant aux senteurs d’encaustique. Le seigneur était en tenue d’intérieur : pantalon moulant rouge, mi-bottes et grande liquette blanche aux manches bouffantes descendant jusqu’en haut des cuisses et serrée à la taille par une grosse ceinture de cuir. Il faisait sauter la bourse dans sa main. 
— Vous excuserez ma tenue peu protocolaire. Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? 
Ses yeux brillaient d’appétit. La mystérieuse inconnue était suffisamment belle pour lui donner envie de l’aimer au moins le temps de la matinée. Surtout, un charme étrange et envoûtant émanait de tout son être. 
— Je ne suis pas venue me faire courtiser ! 
Le ton était sec ! Elle sentait le regard impudique qui pesait sur elle. 
— Connaître mon nom ne vous sera d’aucune utilité. Je suis ici pour vous proposer un accord. Mon or sera à vous si vous me rendez, disons… un service. 
Le seigneur approcha davantage. Son souffle chaud et encore chargé de la nuit caressa le visage de la femme qui grimaça de dégoût et s’écarta. 
— Je pourrais prendre l’or et vous faire jeter au cachot, ou encore mieux, vous faire pendre en haut des murailles ! Votre démarche me parait bien insolite.
L’étrangère fit un pas en avant. Elle propulsa violemment sa main entre les jambes de l’homme qui n’avait pas eu le temps de réagir. 
— Si vous tentez de me déposséder de mes bourses, je me ferai un plaisir de broyer les vôtres ! 
Elle avait envie de serrer de toutes ses forces, de le faire mettre à genoux, de l’entendre geindre et supplier jusqu’à l’évanouissement. Si ce n’avait été son indispensable concours pour mettre à bien ses projets ! 
Elle relâcha son étreinte et fixa sa victime avec force. 
— Redressez-vous et écoutez-moi. Dans trois jours, vous devez vous rendre au Pertusac. Voici ce que vous ferez…

DEMOISELLE FM : l'interview de Patrice Bachereau

SUD-OUEST DU 12 AOUT 2019 : L'ARTICLE !

Article Sud-Ouest du 17 février 2020 : Inauguration du livre à Plassay

Date de dernière mise à jour : 06/01/2023