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Pierre BRANDAO, SES RECUEILS DE POÉSIES

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PRÉSENTATION

Il n'a pas fallu longtemps à Pierre Brandao pour trouver un attrait particulier au verbe poétique. Dès la primaire, séduit par la musicalité du vers, il rendait ses devoirs en utilisant la rime. À quinze ans, il rencontre un poète, Gilles Sorgel, qui se fait fort de lui montrer la voie en lui enseignant les règles de la versification. En lui demandant de vérifier l'absence de coquilles d'un ouvrage intitulé "Traité de prosodie à l'usage des classiques -et des dissidents", il s'assurait ainsi que le jeune poète acquérait des bases solides. Bases qui lui ont permis, plusieurs années après, de rédiger en "vulgarisant" au mieux son propre traité de proodie.

C'est dans l'essence de la vie que Pierre puise ses sources d'inspiration ; il a une sensibilité à fleur de peau et sa susceptibilité également martèle les poèmes. La poésie est un cri de l'âme, mais elle est également le vase dans lequel repose les soucis de l'existence. 

Six recueils verront le jour, dont certains totalement épuisés. D'autres naîtront, à n'en pas douter ! Découvrons-les !

L'AMUSERIE (ET PLEURE PARFOIS)

Ce septième recueil de poésies de Pierre Brandao regroupe des textes dont le fil conducteur est la musique des mots, la mélodie des émotions, l’inspiration du coeur.

À l’instar d’une épicerie imaginaire, l’Amuserie vous propose cinq rayons qui sauront occuper vos aspirations de liberté : Amour et tendresseRévolteC’est la vie !Vague à l’âmeBazar.

Pour vous plaire, l’Amuse-rit (et pleure parfois) évoque les joies des passions, les colères éphémères, les doutes existentiels et les blessures quotidiennes dont on se passerait bien, mais qui font aussi partie de la nécessité de vivre.

L’auteur plagierait bien volontiers Michel Sardou en fredonnant que tout est prétexte à chanson : cet ouvrage l’illustre parfaitement ! Alors, si un air vous trotte dans la tête en lisant, ne vous étonnez pas : c’est voulu !

Couv recto l amuserie

MAGASIN DE POÈMES À CHANTER

BELLE

Plus belle qu'une aurore,
Plus tendre qu'un baiser
Je chanterai ton corps
Jusqu'à en être osé
Femme aux cheveux d'or...

Il faudra me taire le long du chemin
L'incroyable vérité de notre destin ;
Pourtant notre amour est si pur
Que ne peut se conter notre aventure.

Ton cœur est le journal intime
Qui couve notre doux crime.

Plus belle qu'un printemps,
Plus libre que la neige,
Je caresserai ton sang
D'un tendre sortilège
Femme de sentiments...

Pas à pas le secret charnel demeure
‑ Rythme nécessaire du bonheur ‑
Tandis qu'un monde hostile nous importune,
Jugeant notre amour d'une tribune.

            Ton cœur devient le joyau précieux
            Dont la pierre sont tes yeux...

Plus belle qu'une aurore,
Plus tendre qu'un baiser
Je chanterai ton corps
Jusqu'à en être osé
Femme aux cheveux d'or...

Plus belle qu'un printemps,
Plus libre que la neige,
Je caresserai ton sang
D'un tendre sortilège
Femme de sentiments...

J'irai
Cueillir ma tendresse
Au pistil de tes lèvres
Fleur du plus beau rêve...

CROIRE EN QUI ?

Je ne suis qu’un enfant, ô mon Dieu,
Pourtant je ne sais ce qu’on me veut :
Ma mère me bat, mon père boit,
Et il me faut croire en votre foi  ?
Dimanche jour sacré de l’église,
Je pleure à la vie, à votre emprise !
Tous les autres jours de la semaine
Je pleure à votre éducation saine !

Refrain : Il me faut croire en qui, croire en quoi,
Pour que je ne dise plus : pourquoi ?

Enfin adolescent ô mon Dieu,
Mon cœur se froisse de mieux en mieux :
J’entends crier la voix d’un ami
Qui malade va perdre la vie !
Et qui maudit tout bas ce visage
Grave : c’est le curé du village !
Je pleurerai toute ma pensée
À ceux que la croyance offensait !

Refrain : Il me faut croire en qui, croire en quoi,
Pour que je ne dise plus : pourquoi ?

Quand je serai adulte, ô mon Dieu,
Prêt à suivre le chemin radieux
Que vous nous avez promis prochain,
Que penserai-je de ces humains
Cachés dans de profondes cellules ?
Est-ce votre foi qui les stimule ?
Je veux pleurer cette bannière
Qu’est la liberté prisonnière !

Refrain : Il me faut croire en qui, croire en quoi,
Pour que je ne dise plus : pourquoi ?

Ridé c’est mon futur ô mon Dieu,
À souffrir mon corps trop douloureux !
À souffrir chaque jour d’une messe
La voix de l’hypocrite promesse.
À souffrir dans chaque partition
La note aiguë de la confession ;
Et à souffrir le dernier voyage
D’un compagnon mort de son vieil âge !

Refrain : Il me faut croire en quoi, croire en qui,
Pour que je ne dise plus : pour Qui ?

LAVANDIÈRE

J’accompagne ma mère au lavoir du passé,
J’aime à l’entendre rire en compagnie des dames ;
Son bac à linge et le jupon retroussé,
Elle sert le bébé accroché à sa mamme !

Tu nettoies le pleur de son premier cri
Tape, tape lavandière,
Et cette vie qui te sourit
Illuminera ta chaumière !

Je l’entends chuchoter au passage d’un gars
Et son amie de rire aux éclats de cascade
La bulle de savon emporte le mot gras
Il était si coquin ce temps de la bravade !

Tu nettoies le rire audacieux des draps,
Tape, tape lavandière,
Et au soleil tu sècheras
Le tissu blanc de ta chaumière !

Tu racontes ta vie étalant sur le bac
Les jupes de ta gosse aux amours délétères ;
Elle s’est fait avoir, c’est un vulgaire maqu’
Elle ne la croit pas : elle n’est que sa mère !

Tu astiques du flirt le premier sang
Tape, tape lavandière,
Et ta fille aux yeux rougissants
Quittera bientôt ta chaumière !

Tes gestes sont plus lents ton regard devient noir,
Ta copine soutient ta pensée douloureuse ;
Il faut évacuer l’oubli dans le lavoir
Faire semblant d’avoir une existence heureuse !

Tu frictionnes la mort en brossant fort !
Tape, tape lavandière !
Et sourire c’est sans effort
À l’intérieur de ta chaumière !

LE FOU ET SA REINE

Je suis ton fou, tu es ma reine
Me ferai plus cavalier que ton roi
Le tour des mots fait que ma peine
A meurtri le pion de mon désarroi
Je suis ton fou, tu es ma reine
Me ferai plus cavalier que ton roi.

J’épouse à l’orée des silences
Le châtiment d’un poète maudit
Toi sur les blanches tu t’élances
Oubliant la passion et l’interdit
Reste le souvenir,
Reste le souvenir…

Si ma défaite se déchaîne
Au risque de provoquer ton effroi
Supplie qu’un soleil de phalènes
Adoucisse le feu de mes pourquoi
Je suis ton fou, tu es ma reine
Me ferai plus cavalier que ton roi.

Je me bats sur un territoire
Mais je sais le combat déjà perdu
Il reste cette belle histoire
Sur l’échiquier le fou est descendu
Je suis échec et mat,
Je suis échec et mat…

Au jeu d’ouvertures tu mènes,
Stratège remarquable au regard froid
Tu abats les pions dans tes chaînes
Pour le plaisir de terminer par moi
Je suis ton fou, tu es ma reine
Me ferai plus cavalier que ton roi.

Rangeons le plateau dans l’armoire
Afin que les regrets soient moins amers
Ton fou à l’haubert dérisoire
N’écoutera pas l’appel de la mer…
La folie c’est aimer,
La folie c’est aimer…

Je suis ton fou, tu es ma reine
Me ferai plus cavalier que ton roi
Le tour des mots fait que ma peine
A meurtri le pion de mon désarroi
Je suis ton fou, tu es ma reine
Me ferai plus cavalier que ton roi.

 

UNE AMPOULE CLAQUE

Une ampoule claque
Tu titubes dans le noir
Face à tes peurs face à tes doutes
Et ton cœur de désespoir
Chamboule tout et se déroute…

Une ampoule claque
Tombe en verdict sans appel
L’horizon de tes certitudes
S’abime dans l’abîme irréel
Des lendemains sans habitude…

Refrain : Je ne sais où se trouve le fusible
Tant je tâtonne trébuchant
Derrière quelle porte quelle cible
L’éclaircie supporte le chant ?

Une ampoule claque
Tu chancelles dans le néant
Face au chambranle des larmes
Ton existence de géant
N’est plus qu’un champ de vacarmes…

Une ampoule claque
Tu saisis prestement le loquet
Il tourne dans le vide en silence
Laissant ton regard hébété
D’un avenir en souffrance…

Refrain : Je ne sais où se trouve le fusible
Tant je tâtonne trébuchant
Derrière quelle porte quelle cible
L’éclaircie supporte le chant ?

Une ampoule neuve
Dans la paume se fait jour
Ce sourire qui chancelle
Est un beau signe d’amour
Au firmament des étincelles...

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NOUVEAU : LE COEUR A SES SAISONS - Recueil de poésies et de photos

Il en va du temps comme des sentiments... Les pupilles s’ouvrent au printemps, les yeux brillent en été, l’ombre des paupières secoue l’automne et l’humidité du regard regrette l’hiver... et tout recommence... Ainsi, Pierre, par ses textes, et Michel, par ses clichés, révèlent un cycle dans lequel la féminité est omniprésente. Beauté des mots et de l’image, le temps est une femme aux multiples tempéraments : c’est aux deux que cet hommage est rendu !

Michel bourriau et pierre brandao

 

Couverture recto le coeur a ses saisons

Présentation Michel Bourriau et Pierre Brandao

Le rochelais Michel Bourriau n’a pas attendu la retraite pour se consacrer à la photographie. Sa thématique préférée depuis de nombreuses années : la féminité. 

Ses clichés, s’ils déshabillent parfois ses modèles, se drapent de charme, de douceur et d’un zeste de sensualité. Jamais de provocation inutile, il faut que la femme retrouve ce qu’il y a de beau en elle, ce qu’il y a d’intemporel dans ses formes, ce qu’il y a d’exceptionnel dans ses regards, gais, tristes, coquins, mystérieux.

C’est dans son travail que les textes de Pierre ont trouvé un reflet idéal. Au lecteur d’y trouver une part d’âme... et de sa propre existence...

Un an à peine après la sortie du livre, Michel Bourriau est tragiquement décédé à l'occasion d'une plongée dans l'océan Pacifique, près de Cuba.

 

Pierre Brandao, s’il est connu du monde littéraire pour ses romans policiers, revient, avec «Le coeur a ses saisons...», à la poésie.

Ainsi, se jouant de la célèbre pensée de Pascal, il évoque les différents sentiments qui conduisent la destinée humaine. Coquins, subtils, tristes, profonds, moqueurs ou sincères, les poèmes se veulent le reflet des instants joyeux et pénibles de l’existence, à travers la symbolique des saisons.

Avec l’oeil averti de Michel, doublons le plaisir de la lecture avec celui du ravissement féminin : un beau mariage et une belle complicité que les deux artistes ont plaisir à vous offrir ! 

EXTRAIT : SOUFFLE DE PLUME

13 souffle de plume pour site br

SOUFFLE DE PLUME

J’ai perdu un souffle de plume,
Tant la plume voulait partir
Vers un regard pers qui s’allume
Au simple mais doux souvenir

J’ai laissé ce souffle de plume
Pour qu’il goûte ton essentiel
Un murmure presqu’amertume
S’est échappé de notre ciel...

J’évade le souffle de plume
Vers l’antre secret de ton coeur
Nul ne l’attrape dans l’écume
Noyant le fiel de la rancoeur...

J’admire mon souffle de plume
Parcourir le fil de ton corps
À ton soupir il s’accoutume
Se mêle aux sublimes décors...

Je rêve d’un souffle de plume
Âme légère au doux dessein,
Et dans le pli de la coutume
Je me glisse jusqu’en ton sein...

EXTRAIT 2 : FLEUR D'AUTOMNE

FLEUR D’AUTOMNE

Moi, j’ai saisi sur son dos dénudé
Une coque de gland tombée du chêne
Un vent plus froid qu’une brise d’été
L’avait portée comme une aubaine
J’adore la force de ces transports
Qui font du mouvement un beau support !

Moi, j’avoue avoir beaucoup frissonné
Sur cette chute de rien en cascade
Patchwork d’été indien désordonné
Mêlant les couleurs ocre, miel et jade.
J’attise le feu offert par ce corps
Qui délivrerait les plus beaux accords !

Moi, à la naissance de son regard,
J’ai remarqué sa gabardine sombre
Reste de rosée d’un matin blafard
Une goutte de rire choit dans l’ombre.
Ah ! ces instants où la raison a tort
Rendent à la passion un bel essor !

Moi, j’ai vu sur son sein abandonné
Se poser une feuille de platane
Un frimas d’automne l’a condamnée
À mourir sur son ventre diaphane
J’aime ces départs en contraste fort
Ils respirent la vie plutôt que la mort !

16 fleur d automne br

LUCIOLES MAGIQUES

 

LUCIOLES MAGIQUES est le deuxième fruit d'une rencontre avec Marie, rencontrée sur un des innombrables fils du net. De la passion des mots et des images ce recueil emporte le lecteur dans les sentiments troubles de la vie ; plutôt d'écriture libre, les thèmes évoqués ne pourront pas laisser indifférent. 

Recueil au format 21x29,7, totalement en couleurs, 26 pages de rêves poétiques. 

EXTRAIT DU RECUEIL

Je nourris une larme…

Je nourris une larme au pupitre d’un cœur

La craie crisse en un cri strident 
Déchire le velours de l’âme 
Gémit de ne pouvoir avouer sa douleur

Je nourris une larme au pupitre d’un cœur 

Un tableau vert sans tain s’essouffle 
Le tampon broie la nostalgie 
Efface l’interdit des mots nés d’un regard 

Je nourris une larme au pupitre d’un cœur 

L’ardoise écoute ma souffrance
Supporte un pleur cicatrisé 
Qui déclare sa peine en ocre sentiment

Je nourris une larme au pupitre d’un cœur 

Le stylo puise l’encre d’âme 
Tache une vierge effarouchée 
Qui se froisse et s’en va dans l’ombre d’un panier 

Je nourris une larme au pupitre d’un cœur

La cloche résonne… rebelle 
D’un passé meurtri de silence 
Les pas collés au sol… l’heure veut se figer 

Je nourris une larme au pupitre d’un cœur

 

 

EXTRAIT DU RECUEIL

Miroir de mes saisons 

L'hirondelle de ton regard
Lance un boomerang au soleil ; 
Me revient un trait de sourire
Au bord des pluies intérieures ;
Je saute la corde des jours 
Le vent s'engouffre de mystère
Et les bourgeons se font désir
À la brise printanière…

Les rayons de ta peau ruissellent
Sur une plage de sable d'or
Ton corps chauffe les galets
Brûlant les soupirs estivants
Dans le creux  du ressac hardi
La fraîcheur bouillonne troublée
Et l'océan devient geyser
Quand tu  plonges en vague d'aise… 

Un souffle de mille couleurs
S'échappe des arbres en feu,
Le moineau de ton âme s'envole,
Picore la douceur des grains mûrs
Les feuillaisons de tes pensées
Se reflètent dans mes flaques 
Et le chemin que tu empruntes
Mène à l'automne des passions…

Tu étales un drap blanc
Aux  branches des souvenirs 
Les neiges fondent en cœurs liés
Si les braises du foyer pétillent   
La couverture hivernale se défile
Quand revient l'hirondelle de ton regard 
Et dans l'air de tous les matins      
Tu es le miroir de mes saisons.


 

QUE SAVONS-NOUS DU MONDE ?

Ce recueil de poésies est le premier fruit d'une collaboration avec Marie, poète rencontrée sur le Net. Les interrogations posées interpellent chacun d'entre nous, et les réponses sont motivées par nos expériences personnelles mais aussi par l'espoir.

 Bonne lecture des extraits ci-dessous !

Attention : ce recueil n'est plus disponible en version papier, uniquement en numérique.

EXTRAIT DU RECUEIL

IL VA ENCORE PLEUVOIR

Il va encore pleuvoir


Et le soleil rira de mes paupières
Alourdies de nuages noirs
Tombe une larme tombe un cri
Main tendue vers le ciel

Il va encore neiger

Et les spasmes du cercle jaune
Aveugleront le métronome des cils
Tombe le blanc tombe le néant
Nez privé des sourires chantés

Il va encore grêler

Et les rayons de mes doigts gelés
Se moqueront détournant leurs faisceaux
Tombe un silence tombe un tremblement
Lèvres palpitantes de pourquoi

Combien d’océans de détresse
Dans une perle d’âme
Creusant le sillon des futures amertumes ?
Combien de montagnes essoufflées
Dans l’oppression des poitrines ?
Combien de ravins exténués
Aux fissures des secondes à venir ?

Il ne pleuvra pas sur mes regrets

 

CRIME CÉLESTE

Le pers de ta souffrance ignore l’horizon.

Le ciel est peint, ce soir
D’une flamme tragique.
Et tel un encensoir
Mon cœur est nostalgique.
Je déchire au cutter
Le blanc des faux nuages
Me nourrit de leur chair
Me fait anthropophage !
Le sang de leur douleur
Me plaît et me contente,
J’aime leur cri, leur peur,
Leur regard d’épouvante !

Le pers de ta souffrance ignore l’horizon.

Le pourpre confondu
Affiche sa magie
Ses bras se sont tendus
Goûtent l’hémorragie…
Un pourpre qui fait mal,
Tant il est le complice
D’un amour anormal
Car jugé sur le vice.
Je rage, avale, mords
Au creux de la nuée
J’entends le cri si fort
D’une âme exténuée…

Le pers de ta souffrance ignore l’horizon.

Le disque tombe, lourd,
Dans la ligne meurtrie ;
Le drap couvre le jour
D’une bâche ahurie
J’éclabousse de sang
Le rayon de la lune
Qui se fait pleine et sent
L’air de mon infortune…
J’ai tué la candeur
D’un nuage de flammes
Alors pourquoi ce pleur
A-t-il noyé mon âme ???

Le pers de ta souffrance ignore l’horizon
J’ai trop d’amour en moi qui chasse la raison.

L'AMOUR A FLEUR D'AME

L'AMOUR À FLEUR D'ÂME

ATTENTION : OUVRAGE ÉPUISÉ EN VERSION PAPIER -

IL EXISTE UNE VERSION NUMÉRIQUE DES TEXTES SEULS ( PAS DE PARTITION NI DE CD) 
 

Cet ouvrage a été publié en 2001, par les éditions Cléa à Dijon. Une cinquantaine de textes a fait l'objet d'une interprétation musicale à l'occasion d'un spectacle donné à Surgères, par Music Art Diffusion (association présidée par Christian Méchin, directeur de l'école de musique de Surgères)

Bonne découverte !

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L'AMOUR A FLEUR D'AME : EXTRAITS

MARIN

Je ne suis qu'un marin perdu dans la tempête,
Soufflant à cœur blessé le pleur de ma trompette ;
Je suis le matelot qui s'enivre et se plie
Criant à travers flots le dégoût ramolli,
Dégoût à pâle écume où l'ombre se répète ...
Je ne suis qu'un marin perdu dans la tempête,
Soufflant à cœur blessé le pleur de ma trompette…

Je voudrai contracter la poudre d'escampette !
L’orage est violeur du plaisir de la fête,
Je ne suis qu'un pauvre hère au hasard de folie,
Trimballant la douleur d’un cœur trop démuni
Sur la vague perfide à couleur de défaite !
Je ne suis qu'un marin perdu dans la tempête,
Soufflant à cœur blessé le pleur de ma trompette…

Il faudra bien qu'un jour je redresse la tête,
Fièrement capitaine à bord de ma corvette !
La mer m'entourera de ses bras si jolis,
Je m'y noierai de grâce en buvant dans son lit,
Et n'oublierai jamais qu'avant d'être poète,
Je ne suis qu'un marin perdu dans la tempête,
Soufflant à cœur blessé le pleur de ma trompette…

Je rentrerai au port pour montrer mes conquêtes,
Acclamé par les gars et de belles soubrettes ;
Je me saoulerai d’aise en pensant que l’oubli
Soit le plus odieux de mes flagrants délits !
Faible je deviendrais attendant qu’on m’arrête…
Je ne suis qu’un marin perdu dans la tempête,
Soufflant à cœur blessé le pleur de ma trompette…

Je ne suis qu’un marin perdu dans la tempête,
Soufflant à cœur blessé le pleur de ma trompette…

CROIRE EN QUI ? 

Je ne suis qu’un enfant, ô mon Dieu,
Pourtant je ne sais ce qu’on me veut :
Ma mère me bat, mon père boit,
Et il me faut croire en votre foi ?
Dimanche jour sacré de l’église,
Je pleure à la vie, à votre emprise !
Tous les autres jours de la semaine
Je pleure à votre éducation saine !

Il me faut croire en qui, croire en quoi,
Pour que je ne dises plus : pourquoi ?

Enfin adolescent ô mon Dieu,
Mon cœur se froisse de mieux en mieux :
J’entends crier la voix d’un ami
Qui ne veut penser perdre la vie !
Et qui maudit tout bas ce visage
Grave : c’est le curé du village !
Je pleurerai toute ma pensée
À ceux que la croyance offensait !

Il me faut croire en qui, croire en quoi,
Pour que je ne dises plus : pourquoi ?

Quand je serai adulte, ô mon Dieu,
Prêt à suivre le chemin radieux
Que vous nous avez promis prochain,
Que penserai-je de ces humains
Cachés dans de profondes cellules ?
Est-ce votre foi qui les stimule ?
Je veux pleurer cette bannière
Qu’est la liberté prisonnière !

Il me faut croire en qui, croire en quoi,
Pour que je ne dises plus : pourquoi ?

Ridé c’est mon futur ô mon Dieu,
À souffrir mon corps trop douloureux !
À souffrir chaque jour d’une messe
La voix de l’hypocrite promesse.
À souffrir dans chaque partition
La note aiguë de la confession ;
Et à souffrir le dernier voyage
D’un compagnon mort de son vieil âge !

Il me faut croire en quoi, croire en qui,
Pour que je ne dises plus : pour Qui ?

Traité de prosodie

 

PETIT TRAITÉ DE PROSODIE

Ce document se veut un livre de chevet pour le poète soucieux de respecter les règles de la prosodie française. Construit sous forme de fiches, il permettra, grâce au sommaire détaillé, de se rendre directement sur la page idoine, à l'occasion d'un problème ou d'un doute rencontré.

Il est publié sous forme artisanale pour le moment (cahier 21x29,7, 70 pages) mais peut-être aussi fourni sous format numérique.

Prix version papier : 10€ 
Prix version numérique : 5€

Prendre contact avec l'auteur pour les modalités de commande :
edilybris@gmail.com

 

Date de dernière mise à jour : 07/04/2024