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L'édition, autrement  !...

 

Roxane LOVAC

ROXANE LOVAC

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Roxane LOVAC, lorsqu’elle écrit son premier roman, est une femme active de quarante et un
ans. Elle a toujours été attirée par le développement personnel, passionnée par les relations
humaines et les échanges à cœur ouvert. Ses préceptes favoris, au gré de ses lectures :

« Ne porte pas trop de Si sur ton Do. »
« Le premier pas ne te mène pas là où tu veux, mais te sort de là où tu es. »

Jeune autrice, elle aimerait ouvrir la porte des possibles dans l’esprit de tous.

Pour la contacter : roxanelovac@gmail.com

Retrouvez toute son actualité sur Facebook : @roxanelovacauteure

 

L'INTERVIEW

Roxane 8Edi’lybris : Bonjour Roxane
Roxane Lovac : Bonjour Pierre

Comment as-tu fait la connaissance d’Edi’lybris ? Tu te souviens en quelle année ?
Par hasard sur un salon du livre en 2023. Mais puisque le hasard n’existe pas, c’était sûrement un rendez-vous !

Être accepté par le comité de lecture est l’une des premières étapes à franchir pour être publié au sein d’Edi’lybris. Comment cela s’est-il passé pour toi ?
En toute simplicité…

Quelle impression gardes-tu de ta collaboration avec l’équipe rédactionnelle ? Les conseils prodigués ont-ils été à la hauteur de tes attentes ?
Ce qui m’a le plus marquée est la bienveillance dont l’équipe fait preuve.

Parlons du livre. Comment t’est venue l’idée d’écrire sur ce sujet ?
Les petits bonheurs du jour est né à un moment charnière de ma vie. J’ai ressenti le besoin de coucher mon histoire sur le papier. Ma vie parfaitement imparfaite vient de mon envie d’y coucher mes rêves et fantasmes tout en abordant un sujet qui touche tout le monde : la pérennité du couple.

Peux-tu résumer en quelques mots l’intrigue, sans dévoiler la fin bien sûr ?!
Les petits bonheurs du jour : une histoire vraie, une rencontre en toute intimité où l’empathie et les émotions sont reines. Ma vie parfaitement imparfaite : Pour qu’une histoire d’amour perdure dans le temps, rien de tel qu’un nouvel élan !

La couverture : du projet à l’étape finale, une aventure ?
J’ai adoré !

Quel message souhaites-tu délivrer à travers tes deux premiers récits ?
Nous pensons toujours que l’herbe est plus verte dans le jardin d’à côté… Peut-être est-ce parce qu’elle est arrosée plus souvent ? Et puis… Le bonheur, ça se cultive !

As-tu un nouveau projet d’écriture ? Si oui, peux-tu en dévoiler quelques aspects ?
Je change totalement de registre… Mais c’est une surprise !

Un dernier mot à l’attention des lecteurs ?
Aimez-vous, riez, vibrez ! La vie passe en un éclair !

Merci pour t’être prêté à ce jeu, à bientôt !

LES PETITS BONHEURS DU JOUR

 

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Empathique et sensible, Marie est une enfant souvent submergée par ses émotions. Les années s’écoulent, la petite fille grandit avec ses failles, et pense avoir trouvé le chemin du bonheur. Mais, à mi-parcours, l’univers la met à l’épreuve : ses fondations s’écroulent. Une seule solution s’impose : comprendre l’impact de son passé sur son présent, afin de mieux se reconstruire !

Qui ne s’est jamais retourné, se demandant comment il en était arrivé là ?

Se lancer dans la lecture de ce roman, c’est prendre Marie par la main et cheminer avec elle, de son tout premier souvenir à ceux de la quarantenaire épanouie qu’elle est devenue. C’est aussi accepter son invitation à lâcher prise, à s’aimer tel que l’on est et à aimer la vie.

Les petits bonheurs du jour, une histoire vraie, une rencontre en toute intimité…

« Un roman qui fait du bien. Ces 200 pages sont des pelotes d’authenticité et de partage, les unes cousues avec les autres, jusqu’à obtenir une belle armure cotonneuse, douce et confortable. Un témoignage d’une immense richesse. » Mensuel VIDICI

« Loin d’être banale, cette histoire vraie devient passionnante sous la plume de Roxane Lovac. Portant sur un sujet très actuel, ce livre se lit d’un trait, un pur plaisir. » Hebdomadaire LE LITTORAL

« C’est une belle leçon de bienveillance et de recherche de soi » MÉDIS MAGAZINE

De la même autrice : Ma vie parfaitement imparfaite

EXTRAIT CHAPITRE 1

On ne naît pas parents...

J’adore ce gros et beau camion bicolore, sur lequel je peux m’asseoir pour conduire comme les grands. Sur son immense plateau bleu, je joue à la pâte à modeler, à la poupée, aux blocs de construction et y mange mon quatre-heures. Il me procure un sentiment de sécurité, de stabilité. Du haut de mes cinq pommes, au volant de mon engin, rien ne peut m’arriver. Lorsque je traverse en trombe le long couloir de l’appartement, poussant très fort sur mes jambes pour prendre de la vitesse, mon cœur plus léger, plus libre, goûte inconsciemment à l’innocence de l’enfance.

Ce soir-là, papa et maman me servent mon repas, tout en me laissant à califourchon sur mon bolide, c’est tellement chouette ! Et puis, lavage des dents, pipi et au lit, avec une petite histoire avant un bon gros dodo…
C’est quoi, tout ce bruit ? Il fait encore nuit, pourquoi il y a des gens qui crient à la maison ?

Je pousse mes boucles rousses sur les côtés de mon visage, frotte mes yeux pleins de sommeil et me lève. Derrière la porte fermée, j’écoute. Je suis attentive à tous les sons, des trucs qui roulent, des portes qui claquent, des bips et des voix. Des voix qui résonnent et que je ne reconnais pas. Prudente et méfiante, je sors. Immédiatement glacés par le carrelage froid, mes petits pieds se recroquevillent. Toutes les lumières sont allumées, ça me fait mal aux yeux. Je traverse le long couloir en longeant le buffet jusqu’à la chambre de papa et maman. Personne ne me voit, toutes les grandes personnes courent et parlent très fort. Ils ont l’air pressés et concentrés. Ils tirent des chariots à roulettes plus grands que moi, ça fait beaucoup de bruit.
C’est qui, tous ces gens ?
La porte est ouverte. Au pied de leur lit, papa est essoufflé, il a l’air d’avoir peur. Il serre fort les jambes de maman, l’une contre l’autre pour…
— Ne pas laisser le bébé sortir tout de suite, c’est trop tôt !

Papa hurle, il est paniqué. Intriguée et inquiète, j’entre un peu plus, je vois le visage de maman. Elle fait des grimaces, je crois qu’elle a mal, elle a peur aussi… Comme moi…
— Pourquoi tu fais mal à maman ?
— Marie ! Ne reste pas là !

Il me prend par la main et me fait m’asseoir dans la cuisine.

— Ne bouge pas d’ici, je reviens.

Papa me laisse toute seule. Je ne vois que le couloir, mais j’entends tout.

— Non ! alertent les pompiers. Elle ne peut pas aller faire pipi, le bébé va sortir !

Quoi ? Mais ça sort par où un bébé ? Il va tomber dans les toilettes ? C’est dégoûtant !

Maman fait des bruits comme quand on a mal, elle pleure… Et puis ils l’emmènent. Moi, je reste là, au bout du couloir, l’observant, emballée dans du papier doré pareil à celui des chocolats de Noël. Elle est allongée sur un lit que des pompiers font rouler de la même manière qu’à la télé. Les épaules basses, le visage trempé de larmes, je les regarde m’arracher ma maman.

Silence de plomb après la tempête. Ma grand-mère préférée, mémé Yoyo, apparaît d’un coup de baguette magique dans l’entrée. Je traverse le couloir en courant et m’agrippe à ses jambes. Une fois dans la cuisine, elle me pose sur ses genoux et m’enveloppe de ses bras pleins d’amour.

Ensuite, les échanges entre adultes déferlent :
— Les pompiers ont défoncé la porte du voisin pour brancher la couveuse, c’était violent ! C’est trop tôt, cinq mois ! Le bébé est arrivé trop tôt !

« Prématuré… faire attention… surveillé… dangereux… hôpital… peur… »

Et le couperet tombe !

— On ne va pas pouvoir la garder, on travaille !
— Tant pis, elle ira chez son autre grand-mère.

Mais… c’est de moi qu’ils parlent, là ?

Je couine dans un quasi-silence :

— Non, j’veux pas…

Ce n’est pas que je ne l’aime pas, cette autre mémé, mais papa et maman m’ont toujours déposée chez elle quand j’étais petite, ils n’avaient pas de temps pour moi… Ou peut-être pas envie ? J’ai appris, des dizaines d’années plus tard, que j’avais vécu mes premières années chez mémé M., car mes parents étaient bien trop pris par leur travail. Alors ils venaient me voir le week-end et repartaient…

J’ai peur, je tremble, mon premier petit frère est né, je gêne, personne ne peut s’occuper de moi, même pas mon papa ! Je vais aller où ? Je me mets à pleurer. Mon chagrin est si gros que les adultes s’adressent enfin à moi et cessent de parler comme si je n’étais qu’un colis à mettre à l’abri durant un temps. Une parenthèse pendant laquelle ils prendront soin de ce « petit quelque chose » considéré plus important que moi. Moi, je suis assez grande maintenant, j’ai cinq ans.

— Ton pépé et moi devons aller au travail, nous te récupèrerons ce week-end. Tu veux que nous te déposions chez ton arrière-grand-mère ? Mémé Cité ?

Je ne peux que prononcer un « hum » résigné, mélancolique et larmoyant. Je n’ai pas les armes nécessaires pour me battre contre la décision d’adultes tout-puissants.

RETOURS DE LECTURE

RETOURS DE LECTURE (SUITE)

MA VIE PARFAITEMENT IMPARFAITE

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Marie s’épanouit, elle va mieux. Pour maintenir l’équilibre qu’elle s’est créé, elle se fixe un objectif : rêver sa vie et vivre ses rêves. Mais le couple solide qu’elle forme avec son amoureux depuis plus de vingt ans n’échappe pas à la règle ! Il s’encroûte sous une couche épaisse de poussière, communément nommée routine. Leur passion des premières années s’étouffe ! Marie et Richard en sont pleinement conscients, mais où les mèneront les chemins qu’ils choisissent, secrètement, d’emprunter chacun de leur côté ? Parviendront-ils à rétablir la relation torride de leurs débuts, à rougir de nouveau au contact de l’autre et ainsi retrouver leur complicité originelle ?

Finalement, cette autofiction ne reflète-t-elle pas les fantasmes et les espoirs de chacun d’entre nous ?

Aimez, vibrez, rêvez, riez, osez et vous ferez de vos songes votre réalité !


De la même autrice : Les petits bonheurs du jour

 

 

EXTRAIT DU PROLOGUE ET DU CHAPITRE 1

Tout n’est qu’impermanence ! Je le sais depuis quelques années, maintenant. Quatre ans auparavant, je suis dix pieds sous terre, dans le creux de la vague, au plus bas, déprimée, dévastée, sans aucun amour-propre. Un jour, prenant conscience que mon mental ne dépend que de moi, j’ai acheté un petit carnet. À la première page, j’ai écrit le titre : Les petits bonheurs du jour. Chaque matin, je me suis attelée à y noter tous les petits bonheurs de la veille. Et ça marche : le positif attire le positif ! Mais puisque rien n’est simple, mon passé plus ou moins proche, mes peurs profondes, mes fausses croyances me rattrapent toujours. C’est pour cela qu’en parallèle, j’entame l’écriture de mon premier roman Les petits bonheurs du jour.

— Roxane, Les petits bonheurs du jour, c’est votre histoire ?

J’ai entendu ou lu cette question des centaines de fois… Je répondais invariablement :

— Non, c’est celle d’une amie à moi, Marie.

Après avoir cru que tout s’écroulait dans ma vie, je commence à aller réellement mieux. Ce dossier est complètement clos et loin derrière moi. Je me fabrique une nouvelle vie professionnelle et me crée un nouvel équilibre personnel. Et… Waouh ! Ce que c’est bon de se sentir bien ! Je ne prétends pas avoir une vie sans défaut. J’affirme juste être assez heureuse pour trouver la force de passer les petites et grandes épreuves qui se présentent dans ma vie… Assez forte, pour avouer – mais le lecteur s’en doute – que Marie et Roxane ne font qu’une… (...)

 

EXTRAIT DU CHAPITRE 1

Je me souviens d’un téléphone orange, avec lequel je joue, petite. Il s’agit d’un appareil à l’ancienne que l’on qualifierait de vintage aujourd’hui. Il possède un cadran rotatif, composé de dix cercles numérotés de zéro à neuf (et d’un écouteur pour les curieux qui souhaitent suivre les conversations. Lorsque j’en présente un à mon fils Esteban, son réflexe consiste à appuyer dans les encoches pour composer le numéro. Ça me vaut un fou rire. Je lui explique alors la marche à suivre :

— Tu dois mettre ton doigt dans un trou et faire un tour complet du cadran pour chacun des chiffres qui composent le numéro de téléphone.

— Waouh, mais c’est super long de lancer un appel avec un téléphone des années 1900 !

Et bim, en pleine tronche, la vieille ! Les enfants sont sans pitié, on le sait. Mais les enfants des années 2000, encore plus ! Pour eux, nous sommes de vieux croûtons du siècle dernier ! Pas faux, mais pas complètement vrai non plus…

J’entends la porte d’entrée claquer. Richard est rentré.

— Salut, ma chérie ! Salut, mon Lou ! Ça va ? Bonne journée ?

Pendant que je lui réponds, tel un automate, il se penche pour m’embrasser du bout des lèvres, dépose ses clefs, ses clopes et son briquet sur la table. Il s’assoit sur le canapé, étend ses jambes et s’empare de son téléphone pour jouer à son nouveau jeu de stratégie. Parfois, pendant des heures… Mais il reste à l’écoute malgré tout. Soit de ce que je lui raconte, soit de ce qu’il se passe à la télé. Sans pour autant, ne serait-ce qu’une seconde, lâcher son mobile. Les deux seules choses qui, à ce moment de la journée lui font lâcher cet engin de malheur sont soit son estomac qui le rappelle à son bon souvenir, soit la fatigue qui l’assaille et l’emporte pour une courte sieste.

— Qu’est-ce qu’on mange ce soir, ma chérie ? m’interroge-t-il les yeux en cœur. Tu nous as fait du « bon manger » ?

Le plus souvent, à ce moment-là, tout en lui répondant, je me lève pour faire réchauffer un petit plat fait maison, cuisiné durant la journée. Esteban, lui, dresse la table et nourrit notre beagle et Sweety, notre chatonne nouvellement arrivée. Après dîner, deux fois sur trois, les garçons se reconnectent à leurs écrans respectifs. Moi, je vais et viens, entre mes pensées, la télé et quelques regards vers eux pour m’enquérir de ce qu’ils font. Et deux fois sur trois, Esteban est absorbé par son écran et Richard ronfle déjà sur le canapé.

Il doit être fatigué de sa journée sinon il préférerait sûrement partager des moments avec moi.

Richard est… « quelqu’un de bien, juste quelqu’un de bien, le cœur à portée de main, juste quelqu’un de bien, quelqu’un de bien » (Enzo Enzo).

Et c’est peu dire ! Mon amoureux est altruiste au possible. Il se fiche de son image et de ce que pensent les autres. Il aime avec simplicité et naturel, n’est ni coquet ni dans la séduction. Il est lui, brut et rugueux, tendre, à l’écoute et parfois impulsif dans ses ressentis. Il s’écoute, s’aime, se montre parfois égoïste, mais n’est-il pas dans le vrai ? Il ne fait les choses que lorsqu’il est décidé. Il dort s’il est fatigué, mange s’il a faim, crie s’il est en colère et câline s’il en a envie. Aux yeux d’inconnus, il paraît d’une assurance inébranlable. Et pourtant, il est parfois profondément blessé, par certains jugements trop hâtifs. Moi qui vis à ses côtés depuis plus de vingt ans, j’ai exploré ses contours, ses failles et ses profondeurs. Il n’est pas ce que certains voient de lui. Il peut paraître fier, mais jamais orgueilleux, arrogant par sa franchise, mais jamais insolent ni même méprisant.

 

 

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Date de dernière mise à jour : 31/01/2024