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David BEAULIEU

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Présentation

David BEAULIEU est né le 16 Septembre 1968 à Limoges. Il y grandit jusqu’à sa majorité et décroche un CAP de cuisinier. À la fin de son apprentissage, il part travailler à Londres, ce qui lui permet de se familiariser avec la langue de Shakespeare.Se ancetravaildavidbeaulieu270122 13

Son métier l’amène à allier découverte culinaire et voyages :  l’Écosse, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne et l’Île de La Réunion l’accueilleront durant toute sa vie.

Puis, David décide de tenter l’aventure et officie comme cuisinier marin sur des voiliers (charters de luxe) aux Antilles et ce pendant quatre saisons : il gardera le souvenir d'une merveilleuse époque d’insouciance et de soleil !

En 1998, notre voyageur pose son paquetage à la Rochelle et rencontre de  belles personnes avec qui il navigue. À quatre reprises, David traverse l’Atlantique en tant que second. Cela renforce la complicité, la solidarité et l’amitié. David se souvient notamment des nombreux convoyages de La Rochelle en Méditerranée dont un en particulier qui le pousse jusqu’à Venise. 

Au cours d’une transat retour sur un bateau de course et en équipage  :  Newport (États-Unis) – Hendaye (France),  l 'écho de la mer va naître. Ce message clair de l' océan lui intime de créer une association dont le but est d’œuvrer pour la sauvegarde des océans. ECHO-MER a désormais plus de vingt ans d’existence et l'écho de la mer continue de résonner. 

Désormais, David navigue toujours dans les pertuis, surtout au profit de sa famille. L’écriture, spontanée, fragile, sensible, l’accompagne au fil de ses pensées. « Le sillage de l’encre » est son premier recueil. Gageons qu’il n’en restera pas là !

LE SILLAGE DE L'ENCRE

 

 

 

David Beaulieu, fondateur de l’association Echo-mer à la Rochelle, navigateur et voyageur, porte sur le papier ses états d’âme de marin perdu dans la tempête de la vie et de l’océan. Plus de soixante textes se répartissent en trois grandes idées : Navigation / Sel de la vie - Quatre saisons - Palpitations.

L’écriture, sobre, directe, ne s’embarrasse pas de fioritures. Elle va à l’essentiel de l’émotion, celle qui nous bouleverse et nous conduit à la réflexion.  Un véritable travail d’orfèvre dont on est spectateur actif tant le verbe nous prend aux tripes !

La complicité entre l’auteur et l’illustrateur Julien Jaffré donne à ce premier recueil un ensemble magique : plongez à la suite de la baleine découvrir la profondeur des pensées de David !

À vous, chères lectrices et chers lecteurs, amoureux de la mer et de la vie, de vous les approprier !

EXTRAITS DU LIVRE

ORAGE

 Atlantique Nord, le 24 avril 1999,
en route pour les Bermudes depuis vingt jours

     (écrit pendant un fort coup de vent)

 

Fracas, choc d'appendices en continu, rien de calme ici… Le chaos frappe nos corps de part et d’autre.

Roulement de grosse caisse, le tambour du vent monte d’un cran, la tension aussi. Les décibels s’amplifient, les cymbales s’emballent, s’entrechoquent avec frénésie.

Le bruit s’engouffre directement dans le bateau, l’intérieur n’est que résonance et vacarme.

Mon âme gémit, j’ai envie de crier sous cette étreinte, aucun son ne parvient à sortir de mes profondeurs.

Juste ce bruit qui domine, tout en est recouvert, sous un voile opaque, d’une lourdeur qui habille nos membres, une moiteur qui sent la peur.

L’HOMME ET LA MER

Sur l’eau, le temps s’écoule. L’immensité bleue rejoint toutes les terres. Belle mer, aux rides ondulées, particularités nuancées par les vents.
Le calme amuse nos journées, nous avons tout latitude pour faire le point sur la carte océanique.
Brise marine, ton signal nous éveille, le plan d’eau s’irise, l’ouïe aux aguets. À présent, notre vigilance devient nécessaire et une forme d’appréhension vient à notre écoute.
Souffle frais, le matelot se prépare, scrute le ciel, décèle les précautions à prendre afin de se sentir proche des éléments.
L’océan rit, les moutons épars forment bientôt un véritable troupeau d’humeur chaotique.
Les vagues imitent le vent, leurs forces se joignent, décident de s’ébattre tels des amours de jeunesse fusionnelles. L’écume déferle désormais, crêtes de bave blanche.
Leur union intermittente se dissipe dans les méandres de l’Atlantique… Il en va ainsi lors du quart de nuit : des couleurs inconnues du nuancier apparaissent pour alimenter notre soif et nous relier à l’infini.
De tous les bleus croisés au large, il reste un sentiment d’unité qui se décline à l’infini.
Le bleu de l’âme inconfortée réchauffe lors des nuits étoilées.
Le bleu de l’arc-en-ciel joue avec le vert.
Le bleu de l’eau s’amuse avec l’écume blanche des vagues.
Le bleu du désert marin ramène à l’immensité de nos vies terrestres.

PRIÈRE PATIENTE

Sur un voilier, trente-deux jours de navigation, une résonance intérieure frappe à ma porte-poitrine.
Ouvrant celle-ci, je laisse pénétrer en moi des mots, des émotions et un flot de sentiments diffus.
Les tempêtes, les calmes, les désagréments de la vie marine m’apparaissent difficiles, mais sur l’eau, chaque événement apporte son lot de connaissances.
Néanmoins, mon conscient n’absorbe pas cette vérité. Advient alors cette longue prière patiente, ce recueillement dans la nuit en compagnie du vent et des étoiles, cette imploration au levant, sereine et proche des vivants.
Sentiment d’unité avec le tout, la mer me regarde passer dans un sillage éternel. À présent, je suis là au bord de l’océan, les yeux tournés vers un horizon sans cesse en train de se voiler et de se dévoiler. Impermanence de notre parcours terrestre.
Tes heures interminables se liquéfient. Pourtant, après cette expérience, je me sens désormais fidèle à toi.
Méditer, être dans le silence d’une foule panique. La réflexion se loge au creux de chacune de nos vies. Alors, sachons l’entendre et l’attendre.

BLEU ET ARC-EN-CIEL

Sur l’océan se trouve le trésor d’éternité, son silence enveloppe nos membres d’un voile humide.
Sur le pont du navire, chaque regard est destiné à cette immensité où l’on perd la notion du temps.
Alors, nous avons le loisir d’ouvrir nos sens aux multiples relations que nous propose ce champ bleu labouré à perte de vue.
Vague perpétuelle, encre de vie répandue, ciel dégagé, mon cœur retourne à la terre et je pense à mes frères.
Du sang de la mer, j’ai noyé mes arrogances, oublié mes certitudes et me suis relié au vivant.
Le vent a dissipé les peurs qui habitent nos carcasses. L’arc-en-ciel orne mes habits d’enfant désormais.

 

JULIEN JAFFRÉ : ILLUSTRATIONS

Fiancee ocean

Julien JAFFRÉ, dit Ruliano des Bois, excelle à illustrer de vieilles cartes marines qui servent admirablement le verbe de David Beaulieu.

Il nous fait le bonheur d'accompagner ses textes à dix reprises. 

Vous pouvez aussi retrouver sur sa page Facebook quelques unes de ses réalisations : facebook/rulianodesbois

Femme trefle

INTERVIEW de David BEAULIEU par Nanou

Se ancetravaildavidbeaulieu270122 16David m’accueille à son domicile avec sa bonhomie qui le caractérise. Sa maison de ville est charmante avec ses pierres apparentes. Son foyer est chaleureux. Ce n’est pas la première fois que j’y pénètre, mais là je viens lui poser quelques questions pour notre newsletter. Un petit café pour commencer et David m’explique comment il a connu Edi’lybris.
— Eh bien, au sein de l’association Echo-Mer, il existe un groupe de bénévoles. Dans ce groupe, s’est détachée une personne qui m’a parlé de son engagement au sein d’une association d’édition nommée Edi’lybris. Tu t’es reconnue, Monica. Par conséquent, je t’ai parlé de mes écrits et tu m’as dit de t’envoyer mes textes. Tu les as lus et confiés à Pierre  qui à son tour a apprécié ceux-ci.
— Avais-tu une appréhension à l’idée de la critique ?
— Je ne l’aurais jamais fait si vous n’aviez pas été là... 
David 21 2La force de cette association, c’est d’accompagner les gens néophytes comme moi. C'était mon jardin secret que vous avez fait éclore. J’en ai rêvé, mais ne savais pas par quel bout commencer et j’étais trop seul pour ça. Grâce au comité de lecture, à toute l’équipe, la mayonnaise a pris. Je me suis senti accompagné. Tes corrections, celles de Pierre et finalement Jocelyne ont apporté une dimension à mon ouvrage.
— En fait, tu écris depuis combien de temps ?
— Au moins depuis l’âge de 18 ans… Ce qui est intéressant, ce sont les écrits qui remontent aux années 90, certains que j’ai modifiés, d’autres que j’ai repris. J’ai fait une véritable chirurgie littéraire de mon travail.
— J’ai entendu lors d’une interview donnée par “Terre-Mer Charente Maritime” que lorsque tu étais enfant, tu voulais être poète et tes parents n’ont pas trouvé cela très judicieux. (rires)
— Eh bien, enfant, j’étais un peu cancre, assez dissipé. Je n’aimais pas particulièrement l’école et je souhaitais surtout être dehors. J’aimais beaucoup lire, c’est tout. À partir de 17 ans, j’ai été exclu de tous les collèges et lycées donc il m’a fallu faire autre chose. C’est là que j’ai dit à mes parents mon souhait d’être poète. J’étais bon en français, j’aimais beaucoup l’histoire. 
J’ai fait ma culture littéraire seul. Tout y passait. J’ai dévoré différents bouquins, philosophie, essais, romans, sociologie, histoire, etc.
— Je m’attendais à ce que ton ouvrage porte principalement sur tes explorations en mer. Ma surprise a été grande en te lisant. Tu as une particularité bien à toi de parler de la vie en général.
— Pour moi, l’écriture doit révéler une extraction de notre part. Montrer des choses qui nous appartiennent. Les écrits sont le miroir de notre âme, de nos émotions. 
— Je suis heureuse d’avoir insisté pour te lire, tu as révélé quelque chose de toi que peu soupçonnent. Une sorte de fragilité. J’ai rencontré le fondateur d’Echo-Mer, cet homme qui s’est battu depuis 20 ans pour faire de cette association ce qu’elle est. J’y ai vu de la détermination et un engagement à toute épreuve.Hippocampe
— La mer m’a donné cette énergie. Grâce à une traversée de l’Atlantique durant laquelle l’océan m’a dit : “David, engage- toi à me protéger”. Donc, avec ce message, je ne pouvais qu’avoir confiance en moi. Cette force-là est supérieure à toi. L’écriture, c’est une action que je dois travailler, dépasser. 
— Quelle impression gardes-tu de ta collaboration avec l’équipe d’Edi’lybris ?
— Déjà, je suis convaincu que je n’aurais pu réaliser ce projet sans vous. J’ai besoin d’être balisé. Je voudrais rendre un hommage au comité de lecture qui a accepté mon ouvrage parce qu’ils ont pris du temps et ça c’est très important parce qu’on n’est pas seul dans cette histoire. Sans vous, je n’aurais pas pu y arriver. Je me suis senti très à l’aise, car connaissant le monde associatif, j’ai affaire à des gens passionnés.
— J’ai été la première à découvrir et à aimer tes mots. Mais le fait que Pierre et le comité de lecture approuvent derrière moi a été, je le suppose, rassurant aussi.
— J’ai été touché par les commentaires bienveillants du comité de lecture qui ont été unanimes. Alors oui, le soulagement a été total. Merci à Pierre Brandao pour son précieux accompagnement.
— Tous ces conseils prodigués t'ont-ils fait grandir ?

Pecheur africain— Le fait d’avoir cette confiance a fait sauter des verrous. Du coup, depuis j’écris tous les soirs. Echo-Mer m’a permis de rencontrer énormément de monde.  Un noyau de personnes bienveillantes navigue autour de moi... Et le fait que toi, Monica, tu viennes au sein d’écho-mer n’est pas un hasard. Tu m’as permis de faire sauter toutes ces peurs. Trouver le courage d’accepter d’être lu. J’aime beaucoup cette phrase de Saint-Exupéry : « Dans la vie, il n’y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer, et les solutions suivent.»
— As-tu d'autres projets d’écriture ?
— Mais oui. Si ce premier ouvrage connaît un relatif succès. La seule attente que j’ai, c’est de pouvoir partager avec le plus grand nombre. Si demain les mots que j’ai mis en route trouvent un écho parce qu’ils font du bien, alors j’aurai atteint mon objectif. Pour avoir des larmes de grâce, il faut arriver à  bouleverser les gens. J’espère avec humilité pouvoir y parvenir un jour.
— Nous allons parler de l’image qui orne la couverture de ton recueil ainsi que toutes celles à l’intérieur… Qui est derrière ces magnifiques illustrations ?
— Il s'appelle Julien Jaffré dit “Ruliano des bois”... Julien est un artiste rochelais que je connais depuis quelques années, quelqu’un qui évolue sans arrêt, protéiforme, capable de créer à l’infini et qui a dessiné le logo d’Echo-Mer. Toute la résonance de son œuvre artistique se trouve dans ses dessins et correspond à mes aspirations. Avec Edi’lybris, on est libre. J’ai donc choisi d'insérer 10 illustrations de Julien dans mon recueil et sans elles j’aurais trouvé mon livre plus fade. Elles apportent une poésie supplémentaire. J’aimerais souligner que dans chaque carte marine que l’on voit dans l’ouvrage, il y a entre 150 à 180 heures de travail et tout au stylo bic. Merci, merci Julien de ta bienveillance à mon égard.
— David, merci d’avoir consenti à me recevoir chez toi, afin de rendre possible ces précieuses confidences.
— C’est surtout moi qui remercie l’association Edi’lybris de tout le temps consacré pour faire de mon ouvrage un vrai recueil.
— Un dernier mot à l’attention de tes futurs lecteurs ?
David rit et dit :
— Emmenez ce livre dans des endroits incongrus. Ce livre doit être partagé. Je n’ai pas d’autres attentes.

 

Date de dernière mise à jour : 06/01/2023